Partenariat (7): alors, on fait quoi ?

d1pierre10coups a depuis janvier pris une nouvelle embarcation. Plus petite, elle n’aura plus à bord que des passagers à destination d’un développement durable !

Le partenariat repose désormais sur un groupe très fiable, mais trop réduit hélas.

Pour un nouveau départ, il faudra dans les mois à venir relever les défis suivants:

  1. parfaire le système de soutien scolaire
  2. renforcer la formation au développement des étudiants actifs
  3. accompagner les fins de scolarité vers un emploi rémunérateur

Ensuite, il faudra initier un large dialogue avec le village pour identifier avec lui les projets qui amèneront des progrès durables. Ce dialogue devra aussi mieux impliquer les villageois pour s’assurer des appuis nécessaires à la réussite des projets.

Partenariat (6): séjour sans Fouta

La pirogue coule !

Que sauver ? Quelle nouvelle embarcation prendre ?

La recherche de réponses à ces questions est l’enjeu majeur de ce séjour de déc’18/janvier’19 et a commencé par 2 semaines de discussions à Dakar avec le noyau le plus volontaire et expérimenté.

Une première décision est prise: pour provoquer un sursaut, pas de visite à Barmathial cette année !

Une remise de médicaments destinés à la case de santé a été l’occasion d’une réunion générale du village.
Message: « Le partenariat et les étudiants veulent vous aider. Sans efforts, vous allez perdre votre partenaire ! » Lire le reste de cet article « Partenariat (6): séjour sans Fouta »

Partenariat (5): en crise !

Le point le plus inquiétant est que les responsables du partenariat se révèlent encore incapables de former une équipe pour gagner en efficacité et en autonomie.

Une tentative de formation online ‘d1p10c’ (détails à venir) s’est ensablée dans le manque de présence de quelques-uns des 14 responsables…

Au moment où un réveil et une activation de tous étaient nécessaires, le retour au Fouta des étudiants pour l’hivernage a au contraire été synonyme de mise en veille presque totale !

Un coup dur qui s’oppose à une poursuite ambitieuse du projet d1pierre10coups maintenant en crise.

La bonne volonté est évidente mais ne suffit pas: le partenariat doit progresser avec l’implication réelle d’un plus grand nombre et plus de prises de responsabilités.

Partenariat (4): une période difficile

Dès avril 2018, les mauvaises nouvelles se sont accumulées:

  • bulletins des collégiens de Ngano (les collégiens ne transmettent pas leur bulletin et personne ne prend d’initiative pour les rassembler !)
  • fréquentation de la case trop faible (pour des raisons obscures sans rapport avec la réalité sanitaire, les femmes préfèrent accoucher au poste du village voisin)
  • les filles ne se prennent pas en mains (malgré les réunions avec les filles déscolarisées pour les inciter à reprendre une formation ou à prendre un petit rôle dans la vie du village, aucun pas n’est fait malgré les belles paroles)
  • pas de candidats à la formation professionnelle (là aussi, des promesses sans suite avaient été faites)
  • échec des 4 candidats bacheliers, dont 2 « responsables du partenariat »

Partenariat (3): les espoirs de février 2018

En février, après l’achat et envoi de l’équipement de la case santé depuis Dakar, le séjour au Fouta avait permis d’identifier 14 « responsables du partenariat » avec lesquels j’espérais franchir de nouvelles étapes. Les priorités étaient:

  • l’accompagnement de la case santé après son ouverture
  • le renforcement du parrainage des collégiens par les lycéens
  • la formation d’une relève chez les plus jeunes
  • l’implication plus importante des filles scolarisées et déscolarisées dans le partenariat
  • l’encouragement vers les formations (professionnelle ou autres) et l’identification de nouveaux candidats à ces formations

   

Partenariat (2): c’est qu’ils ont grandi, les petits…

Les plus impliqués dans le partenariat sont entrés à 12-13 ans au collège en 2005, 2006 ou 2007. Aujourd’hui, ils ont entre 22 et 27 ans.

 
(Les reconnaîtrez-vous 🙂 ?
Parmi ces élèves de 2005 et 2007, 4 sont aussi sur la photo de déc. 2018)

 

Ils entrent dans la vie adulte et la pression de leurs responsabilités familiales se fait de plus en plus forte.

Contrairement aux attentes, ces pionniers n’ont pas su préparer les plus jeunes à leur succéder. En cause le manque d’expérience, beaucoup d’inhibitions et une communication très cadenassée par l’éducation et un environnement global qui décourage le questionnement et l’initiative.

La relève n’est pas là. Alors, quelle suite pour le projet d1pierre10coups ?
2 priorités se dégagent:

  1. Pour rallier les esprits à la scolarisation, un étudiant au moins doit rapidement trouver un emploi valorisant et rémunérateur
  2. Pour garder ces jeunes dans le partenariat, il faut les former aux problématiques de développement

La partie n’est pas gagnée et doit mobiliser tous les efforts.

Partenariat (1): le temps des bilans

Après 15 ans d’accompagnement des premiers enfants scolarisés de Barmathial, il est temps de se remettre en question et d’ouvrir une réflexion sur les évolutions nécessaires du projet d1pierre10coups.

Les acquis sont indiscutables:

  • la scolarisation a trouvé sa place dans un village où elle était totalement absente
  • +- 30 BFEM, 1 électricien professionnel, 10 Bacheliers dont 3 en Master universitaire
  • un (petit) groupe de personnalités fortes s’est investi dans le partenariat; ceux-là ont acquis une réelle expérience d’organisation et une grande capacité de réflexion.

Evolution des objectifs:

2005: prouver qu’un enfant de ce petit village peut suivre un cycle scolaire complet.
Avec les études supérieures, objectif ATTEINT et même DEPASSE.

2010: au-delà du scolaire, d1pierre10coups se donne un objectif de responsabilisation des scolarisés.
Le système d’appui scolaire est aujourd’hui pris en charge par les élèves et étudiants: objectif ATTEINT.

2015: avec les bacheliers, le projet se concentre sur l’objectif final:
« Faire des premiers enfants scolarisés du village des intermédiaires de développement au service de leur communauté ».
Le projet important de la case santé a permis un premier grand pas en ce sens.

Pourtant, Lire le reste de cet article « Partenariat (1): le temps des bilans »

On n’apprend pas seulement à l’école !

Une formation « Gestion associative » pour l’AJEUB avait été animée l’an dernier par Djiby Sarr, formateur en développement local au CFPM (Centre de Formation Professionnelle de Matam).

Les échos étaient positifs et l’expérience a été renouvelée ce week-end.

La session a commencé par un rappel de l’an dernier.

A la demande des participants, l’accent a ensuite été mis sur la prise de parole en groupe et en public.

 


Mise à jour 15-9-2018:  rapport du déroulement de la formation (auteur: Alousseyni Sarr, président AJEUB)