Loin de progresser au fil du temps par l’exemple des grandes sœurs et grands frères, les résultats scolaires stagnent ou même régressent.
Les causes sont bien sûr multiples et il est difficile d’agir sur certaines:
- l’école primaire a connu des problèmes au niveau de l’équipe pédagogique (pas d’entrées au collège depuis 2 ans); on peut espérer une amélioration avec la nouvelle direction
- au collège et lycée, la formation des enseignants sénégalais a connu de graves lacunes et ceux-ci sont parfois en perte de motivation
2 causes d’échec sont pourtant bien imputables aux élèves:
Passivité générale:
- les élèves sont passifs vis-à-vis des études et du soutien dont ils bénéficient; les jeunes ne sont pas encadrés, ni par les parents, ni –plus grave à mes yeux– par les étudiants plus âgés;
- la responsabilisation de l’AJEUB a ses limites: les lycéens n’anticipent ni les questions d’inscription aux cours de renforcement, ni de matériel manquant pour lesquels des dépenses sont pourtant prévues dans le soutien scolaire.
Niveau de Français trop faible:
- à quelques exceptions près, le niveau de Français (langue des études) des élèves est bien trop faible pour les exigences des compositions et examens de fin d’année. Toutes les tentatives de sensibilisation sur le sujet ne rencontrent que le silence ou même la fuite…
Quelques articles à suivre décriront les mesures prises pendant mon séjour en décembre pour tenter d’améliorer la situation scolaire.
