Ibrahima Sarr, surnommé P1 car premier président de l’AJEUB.
Electricien diplômé d’un BEP depuis 2016. Désormais technicien en parabole !
Président d’honneur à vie !
solidarité BXL-Sénégal / BE18 3770 1473 7165 (BBRUBEBB)
Ibrahima Sarr, surnommé P1 car premier président de l’AJEUB.
Electricien diplômé d’un BEP depuis 2016. Désormais technicien en parabole !
Président d’honneur à vie !
d1pierre10coups a depuis janvier pris une nouvelle embarcation. Plus petite, elle n’aura plus à bord que des passagers à destination d’un développement durable !
Le partenariat repose désormais sur un groupe très fiable, mais trop réduit hélas.
Pour un nouveau départ, il faudra dans les mois à venir relever les défis suivants:
Ensuite, il faudra initier un large dialogue avec le village pour identifier avec lui les projets qui amèneront des progrès durables. Ce dialogue devra aussi mieux impliquer les villageois pour s’assurer des appuis nécessaires à la réussite des projets.
La pirogue coule !
Que sauver ? Quelle nouvelle embarcation prendre ?
La recherche de réponses à ces questions est l’enjeu majeur de ce séjour de déc’18/janvier’19 et a commencé par 2 semaines de discussions à Dakar avec le noyau le plus volontaire et expérimenté.
Une première décision est prise: pour provoquer un sursaut, pas de visite à Barmathial cette année !
Une remise de médicaments destinés à la case de santé a été l’occasion d’une réunion générale du village.
Message: « Le partenariat et les étudiants veulent vous aider. Sans efforts, vous allez perdre votre partenaire ! » Lire le reste de cet article « Partenariat (6): séjour sans Fouta »
Le point le plus inquiétant est que les responsables du partenariat se révèlent encore incapables de former une équipe pour gagner en efficacité et en autonomie.
Une tentative de formation online ‘d1p10c’ (détails à venir) s’est ensablée dans le manque de présence de quelques-uns des 14 responsables…
Au moment où un réveil et une activation de tous étaient nécessaires, le retour au Fouta des étudiants pour l’hivernage a au contraire été synonyme de mise en veille presque totale !
Un coup dur qui s’oppose à une poursuite ambitieuse du projet d1pierre10coups maintenant en crise.
La bonne volonté est évidente mais ne suffit pas: le partenariat doit progresser avec l’implication réelle d’un plus grand nombre et plus de prises de responsabilités.
Dès avril 2018, les mauvaises nouvelles se sont accumulées:
En février, après l’achat et envoi de l’équipement de la case santé depuis Dakar, le séjour au Fouta avait permis d’identifier 14 « responsables du partenariat » avec lesquels j’espérais franchir de nouvelles étapes. Les priorités étaient:
Les plus impliqués dans le partenariat sont entrés à 12-13 ans au collège en 2005, 2006 ou 2007. Aujourd’hui, ils ont entre 22 et 27 ans.
(Les reconnaîtrez-vous 🙂 ?
Parmi ces élèves de 2005 et 2007, 4 sont aussi sur la photo de déc. 2018)
Ils entrent dans la vie adulte et la pression de leurs responsabilités familiales se fait de plus en plus forte.
Contrairement aux attentes, ces pionniers n’ont pas su préparer les plus jeunes à leur succéder. En cause le manque d’expérience, beaucoup d’inhibitions et une communication très cadenassée par l’éducation et un environnement global qui décourage le questionnement et l’initiative.
La relève n’est pas là. Alors, quelle suite pour le projet d1pierre10coups ?
2 priorités se dégagent:
La partie n’est pas gagnée et doit mobiliser tous les efforts.
Après 15 ans d’accompagnement des premiers enfants scolarisés de Barmathial, il est temps de se remettre en question et d’ouvrir une réflexion sur les évolutions nécessaires du projet d1pierre10coups.
Les acquis sont indiscutables:
Evolution des objectifs:
2005: prouver qu’un enfant de ce petit village peut suivre un cycle scolaire complet.
Avec les études supérieures, objectif ATTEINT et même DEPASSE.
2010: au-delà du scolaire, d1pierre10coups se donne un objectif de responsabilisation des scolarisés.
Le système d’appui scolaire est aujourd’hui pris en charge par les élèves et étudiants: objectif ATTEINT.
2015: avec les bacheliers, le projet se concentre sur l’objectif final:
« Faire des premiers enfants scolarisés du village des intermédiaires de développement au service de leur communauté ».
Le projet important de la case santé a permis un premier grand pas en ce sens.
Pourtant, Lire le reste de cet article « Partenariat (1): le temps des bilans »
Une formation « Gestion associative » pour l’AJEUB avait été animée l’an dernier par Djiby Sarr, formateur en développement local au CFPM (Centre de Formation Professionnelle de Matam).
Les échos étaient positifs et l’expérience a été renouvelée ce week-end.
La session a commencé par un rappel de l’an dernier.
A la demande des participants, l’accent a ensuite été mis sur la prise de parole en groupe et en public.
Mise à jour 15-9-2018: rapport du déroulement de la formation (auteur: Alousseyni Sarr, président AJEUB)
Moins romantique que l’annonce d’un mariage, voici avant la rentrée scolaire d’octobre les comptes de l’année écoulée et un petit bilan du projet.
Lire le reste de cet article « Comptes d1pierre10coups 2017-18 »