Les bacheliers

Ils sont 8 à ce jour (6 candidats cette année) et ce blog vous a donné l’occasion de faire leur connaissance:

Adama termine un Master en Géographie, après un parcours sans faute en 5 années. Il envisage la participation à certains concours comme celui de l’ENA.

Mohamadou a obtenu la Licence en décembre et entame sa 4e année universitaire avec un Master en Physique. Après un essai manqué au concours d’admission à une école d’ingénieurs, il veut tenter d’autres concours.

Alassane a eu l’an dernier des résultats insuffisants et redouble la 2e licence (L2) en Histoire.

Début de parcours universitaire bousculé pour le prometteur Alousseyni: hospitalisé en septembre 2015, il a dû être transféré à Dakar pour une intervention neuro-chirurgicale en urgence suite à une poche infectieuse dans la boîte crânienne !!
Après convalescence, il a pu s’inscrire en Biologie. Il a réussi le premier semestre, mais souffre de séquelles (crises épileptiques) qui ont perturbé la fin d’année. Les 44 unités de crédit (UC) décrochées lui ont permis de passer en L2 avec 16 UC à rattraper pour valider la L1.

Ifra Sall étudie à Ziguinchor. Il semble avoir tiré beaucoup de sa première année réussie de Licence en Tourisme. Au-delà de cette filière, il dit aussi être intéressé par le journalisme.


Les nouveaux bacheliers de juillet viennent d’être orientés.

L’orientation est le processus national d’admission au supérieur. Contrairement à leurs prédécesseurs orientés vers les universités publiques de Dakar ou Ziguinchor, Kadja et Demba ont été orientés dans des écoles privées:


Kadia Ablaye Sarr 
commencera en mai des études d’Infirmière d’Etat à l’école ‘Sup de Santé’ à Dakar).

Demba Mamadou Sarr est orienté au CIGA (Centre d’Informatique et de Gestion Appliquée), dans la filière Secrétariat Bureautique.


A défaut d’obtenir le bac, Kalidou Sarr et Kalidou Dah ont réorienté la fin de leur parcours scolaire vers une formation d’Agent en Développement Local au CFP (Formation Professionnelle) de Matam. La formation semble leur ouvrir des perspectives et les intéresser.

Avec un soutien financier d1pierre10coups, Kalidou Sarr (3e année) suivait cette semaine un stage de moniteur et Kalidou Dah (2e année) a commencé un apprentissage à la conduite automobile pour obtenir le permis.


Les études supérieures coûtent cher, surtout s’il faut trouver un logement à Dakar. Le coût varie en fonction de la filière, des possibilités de logement et des bourses d’Etat dont le système varie d’année en année.

Le soutien d1pierre10coups au supérieur est et sera déterminé au cas par cas. Cette année, le budget global pour 9 étudiants soutenus sera d’environ 1.700 € (1.100.000 CFA).

Le passage au supérieur est un cap aux effets positifs. Les esprits s’éveillent et la notion de responsabilisation -but du projet d1pierre10coups- prend du sens. Soutenir celles et ceux capables de mener leurs études à bien est donc essentiel.


La scolarisation des filles reste une question délicate; pour des raisons multiples, le parcours d’Houleye n’a pas été fructueux jusqu’ici. Espérons que Kadia pourra ouvrir une nouvelle voie.

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